Enfant squelette.
Aux confins de la solitude des amours
Exutoires de tous nos instincts grégaires
Collent les désirs qu'on croit vibrant pour toujours
Des appétits sexuels très éphémères
Poussent alors des roses sur les terrains secs
Aux parfums sublimes de toutes promesses
Les femmes voient Apollon en chacun des mecs
Les hommes ont les idées couleurs caresses
Des milliards et demi d'hommes et de femmes
Logés à l'enseigne de leurs belles ammours
Vagabondent avec ce long vague à l'âme
Dans les attachements à l'autre pour détour
La liberté se conjugue mieux en couple
Face aux adversités des plaisirs onéreux
A coups de sang en approches parfois souples
Les humains se cherchent et se plaisent à deux
Nés des amours les êtres sont faits pour aimer
Et leur quête traque les frissons du désir
D'un autre pareil en qui se différencier
S'entr'aimer pour oublier un peu de mourir
Sur le sein d'une mère à la source tarie
L'enfant squelette tète au vide du futur
Seul il s'absente aux sensations de ses envies
D'amour chaud à boire sur des lèvres futures'
En fleuve puissant la multitude des vies
Coule de sa forte inertie vers ses amours
Folles et bacchanales d'un temps sans répit
De rencontres sur un sang rouge de velours.
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